Look at me.

Very Important Student Messages : 30 Date d'inscription : 20/01/2009

Erick promit à Pleasance que ça n'arriverait plus, qu'il ne lèverait plus la main sur elle. Elle voulait tellement y croire, et c'est sans doute ce qu'elle finirait pas faire, elle lui pardonnerai tout, peut être pas tout de suite, mais ça arriverait, après tout, il était son meilleur ami. Elle avait une certaine philosophie de l'amitié: Si l'amitié est vraiment là et assez forte, on surmonte tout. On se dispute certes mais on pardonne et on oublie aussi.
Erick lui caressait la tête depuis quelques minutes maintenant. Ce geste, parvint à la calmer par miracle, elle ne sanglotait plus. Il écarta lentement son buste de Pleasance la forçant à plonger son regard dans le sien. Ses yeux la brulaient, ils étaient probablement écarlate, ce qui feraient ressortir ses magnifiques yeux bleus. C'est un truc qu'elle avait remarqué lorsqu'elle allait mal et qu'elle osait pleurer, seule chez elle.
Quand elle allait, après avoir verser les larmes de son corps, dans la salle de bain, elle remarquait systématiquement à quel point le contraste faisait ressortir cette couleur océan.
Erick prit la parole et lui dit 6 petits mots:

' Dis moi que tu me pardonnes... '

Pleasance hésitait vraiment, si elle lui disait maintenant qu'elle le pardonnait, ça semblerait si facile pour lui, il n'aurait qu'a recommencer et il saurait qu'elle pardonnerait quoi qu'il arrive.
Elle ravala donc la boule qui s'était formé dans sa gorge, et essaya de reprendre une respiration normale. Après ces sanglots, elle avait du mal à respirer. Elle cherchait toujours sa respiration, il lui fallait de l'air. Elle se souvint alors de ce que ça mère faisait lorsque ça lui arrivait, petite

' Erick... Un sac en plastique... ou un truc du genre... s'il te plait...

Ca ne lui arrivait pas souvent d'être en hyperventilation, mais quand ça lui arrivait, elle destestait vraiment ça.
Pleasance vit le visage d'Erick se décomposer, quand elle lui demanda ça et qu'il remarqua comment elle charchait son air. Il lui apporta quelques chose dans lequel respirait, lui permettant de se calmer et de répondre à Erick du voix à peine audible

' Je sais pas... Ca serait vraiment trop facile pour toi... '

Elle remarqua à quel point Erick avait l'air malheureux, jamais elle ne l'avait vu dans cet état. Il avait surement des remords. Elle se sentit mal, et eut peur de lui faire du mal, elle aussi si elle ne le pardonnait pas.
Elle se jeta alors à son cou, elle ne pouvait pas lui faire la tête, elle ne pourrait pas l'éviter et être avec lui dans le groupe sans lui parler. Elle l'aimait trop pour ça...
En ce moment avec son frère, Erick était l'homme vivant qu'elle aimait le plus.
Elle serra son cou très fort, mais sans pour autant l'étrangler tout en lui murmurant tout bas à son oreille ces mots

' Bien sur que je te pardonne, je t'aime malheureusement beaucoup trop pour tout gacher. Mais que ça n'arrive plus.'

Very Important Student Messages : 474 Date d'inscription : 20/01/2009

Erick regarda avec stupeur l'expression de son amie Pleasance changer du tout au tout. Le jeune homme connaissait cette expression pour l'avoir vues les rares fois où la jemme femme faisait de l'hyperventilation.

"Merde!"

Il chercha des yeux un sac qui pourrait aider son amie. Heureux hasard, un sac brun où quelqu'un avait dû mettre son déjeuné trainait à côté d'eux. Erick attrapa le sac et le tendit à son amie. La jeune femme respira de longues bouffées d'air avant de reprendre la parole, pour confirmer ce que redoutait Erick. Pleasance ne savait pas si elle allait lui pardonner et Erick devina qu'elle n'en avait pas vraiment l'envie. Elle trouvait cela trop facile pour lui et elle avait raison. Toute personne normale n'aurait pas hésité à recommencer en voyant que le pardon était si facilement accordé. Mais c'était sans compter la vague de remords qui inéxorablement continuait de noyer Erick. Ils envahissaient chaque parcelles de son être, lui faisant perdre toute la confiance qu'il avait en lui. Ils lui faisaient devenir fou, ne pouvant pas croire qu'il venait de mettre fin à cette amitié si importante à ses yeux par un geste aussi stupide. Il était clair que si Pleasance lui accordait son pardon, jamais il ne recommencerait, ne pouvant pas prendre à nouveau le risque de voir la jeune femme sortir de sa vie. Il sentit son visage se décomposer. Il en put toutefois se cacher de la jeune femme, la peine empéchant tout mouvements.
Mais Pleasance changea. La jeune femme se jeta à son cou, le surprenant par la même occasion. Elle le serrait fort, trop fort sans doute, tout comme Erick quelques minutes auparavant. Erick s'en fichait, il se sentait pas la douleur physique que cette étreinte pouvait lui affliger, il referma ses bras autour de la taille de son amie, l'enlaçant aussi fort qu'il le pû, en évitant de lui faire du mal. Finalement elle lui pardonnerait. Elle l'aimait trop pour gacher une telle amitié. La réciprocité de ses sentiments soulagea Erick. Il était désormais certain que leur amitié était assez forte pour pardonner la faiblesse et les erreurs qu'ils pouvaient faire, sciement ou inconsciement.

"Moi aussi je t'aime trop pour te faire volontairement du mal. Et je sais que tu le sais."

Il s'écarta de son amie et posa ses mains sur ses épaules. Un sourire radieux illuminait son visage, preuve de son soulagement et de sa joie à l'idée d'être pardonné. Et à tous ces moments de complicité qu'ils leur restaient. Il souhaitait toutefois montrer sa bonne foi à son amie.

"Bon et maintenant, si tu me disais ce que je peux faire pour me faire définitivement pardonner? Je ferais tout ce que tu me demandera, même si pour cela je dois utiliser mon corps!"

Il se frota le torse d'un air satisfait. Mais voyant le regard de son amie, il cru bon d'ajouter une petite condition à ses promesses.

"Oui enfin, je fairais tout... Tout dans la limite du raisonnable hein!"

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Erick souhaitait réellement se faire pardonner apparemment, puisqu'il lui proposa d'exaucer tous les souhaits de la jeune femme. Enfin, tout dans la limite du possible.
Cette proposition tombait à pique, elle avait maintenant envie de devenir une peste et de rire un peu
Pleasance réfléchit donc quelques instants, observant autour d'elle, ce qu'elle pourrait faire faire à son meilleur ami. Une petite idée, lui vint quand elle vit une étudiante dans un tout petit groupe l'observer, mais avant ça elle voulut s'assurer d'une chose. Elle détourna son regard de la jeune fille, avant de le poser sur Erick.

" Tu as l'intention de faire tout ce que je veux aujourd'hui, ou également pour les jours à venir? Parce que là, j'ai pas vraiment le temps de réfléchir, j'ai pas énormément d'idées. J'en ai seulement une pour tout te dire "

Le visage d'Erick se métamorphosa, il ne la regardait plus avec tristesse mais il semblait plutot intrigué. Un sourcil seulement s'était levé, et il la questionna sur ses intentions.

" Tu vois ces filles là bas? "

Le problème c'est que des filles il y en avait des centaines dans l'université, ce qui perturba encore plus Erick qui ne voyait pas de qui elle parlait et ce qui l'attendait. Il semblait complétement perdu ce que remarqua vite Pleasance.

" Mais si, les trois devant la statue, il y a la présidente des élèves dans le lot "

Erick lui demanda donc, où elle voulait en venir. Sa voix avait radicalement changé, Pleasance comprendra bien plus tard pourquoi cette réaction, mais sur le moment elle n'y preta pas attention. Un sourire se dessina sur son visage, elle jeta ses cheveux en arrière et poursuivit.

" Je veux que tu ailles voir celle qui t'observe entre les trois, et que tu lui dises clairement et franchement que ça ne sert à rien qu'elle se torture en pensant à toi, elle n'a aucune chance. Non mais c'est vrai regarde, elle ne sait même pas se coiffer, elle met les même chemises que mon grand père, comme si tu te tapais ce genre de filles. "

Elle leva les yeux en l'air.
Ce qu'elle ne savait pas encore, c'est que cette fille là n'était autre qu'Elizabeth, cette jeune femme qui donnait des cours de littérature à Erick et qu'au contraire elle ne lui était pas si indifférente.

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Erick vit son amie tourner la tête comme si elle cherchait une idée pour que le jeune homme se fasse pardonner son geste. Elle ne mit pas longtemps à en avoir une. Erick vit alors son visage changer, signe qu'elle avait finalement trouvé un moyen de le lui faire payer. Elle se retourna alors vers lui et lui demanda si sa proposition n'était valable qu'aujourd'hui ou si elle tenait demain voir après-demain. Erick fronça un sourcil. La proposition n'était valable qu'aujourd'hui, il ne voulait pas non pplus faire n'importe quoi pour se faire pardonner! Il avait sa fierté tout de même.
Pleasance lui désigna alors un groupe de fille, un petit groupe de 3 filles qui se tenaient devant la statue. Un petit groupe constitué de Cassie Jaymes, la présidente des éléves pas drôle, une illustre inconnue qui en répondait pas aux critères d'intérêt d'Erick et... Elizabeth Girardot, cette fille qui lui donnait des cours de littérature en cachette le midi.
Le coeur d'Erick eut un raté. Pleasance savait-elle pour ces lessons de soutient que le mannequin s'évertuait à tenir secret? Erick fut rapidement soulagé, son amie semblait avoir choisit Elizabeth totalement au hasard. Enfin, pas vraiment au hasard. En effet, la jeune femme dévorait littéralement le mannequin des yeux. Ce dernier s'était bien sur apperçu de l'effet qu'il avait sur la demoiselle au cours des lessons: il l'intimidait, c'était clair, la jeune femme en perdait parfois ses moyens. Cela l'avait fait beacoup rire d'ailleurs, car comme le disait si bien sa meilleure amie, jamais il ne pourrait sortir avec une fille comme elle. Elle ne prenait pas soin d'elle, s'habillait n'importe comment et n'était absolument pas féminine. Elle était l'exact opposé des filles qu'il ramenait dans son lit.
Pleasance lui expliqua sa tâche. Erick hésita un instant: il allait revoir cette fille après tout, il n'aurait qu'a s'excuser pour que tout soit oublié. Il en était toujours ainsi avec lui, il n'y avait pas raison que ça change. Il lui sortirait son plus beau sourire, celui qui dévoile de façon sensuelle ses dents parfaitement blanches et lui murmurait un merci dans le creu de l'oreille et tout rentrerait dans l'ordre.
Le mannequin se retourna vers son amie, un sourire aux lèvres.

"Mais tu es une vraie garçe quand tu t'y met toi! Mais tu as raison, cette fille ne terminera jamais dans mon lit, abrégeons ses inutiles souffrances dès maintenant!"

Erick posa son sac aux pieds de son amie et lui tourna le dos. Se dirigant vers le petit groupe de filles, il alluma une cigarette. Il avala la distance qui le séparait d'Elizabeth bien vite, se retrouvant à ses côtés en rien de temps. Il fit irruption dans leur conversation sous les regards médusés des jeunes femmes.

"Bonjour mesdemoiselles! Je suis navré de vous intérrompre ainsi mais il faudrait que m'entretienne avec toi."

Disant cela, il s'était tourné vers Elizabeth. Les têtes des deux autres filles se tournèrent, interloquées, vers leur amie.

"Je ne te veux rien de spécial hein, ne va pas t'imaginer des choses. Si je suis juste venu jusqu'ici, c'est pour te rendre service. Je te le dis tout de suite: tu n'es pas assée bien pour faire un tour dans mon lit, alors arrête de me reluquer, tu souffre inutilement, je ne resterais pour toi qu'un rêve complétement inaccessible."

Puis, sans un regard pour le visage d'Elizabeth, Erick se détourna des trois filles, la cigarette coincée dans un coin de ses lèvres, les mains dans les poches de son jean. Il revint vite fait auprès de son amie, reprit son sac et regarda enfin son amie. Il lui fit un grand sourire.

"Une bonne chose de faite! Tu n'es pas très compliquée à satisfaire, tant mieu! J'aime briser les coeurs, c'est... jouissif je dirais!