Visite de Courtoisie ou Piege Mortel ?

C'était une ravissante journée de fin d'été. Le travail avait reprit pour tous et, déjà, tout le monde attendaient les prochaines vacances. Les choses étaient semblables pour Felicite Joubert, célèbre journaliste du journal local. Malgré cela, la jeune femme n'allait pas baisser les bras devant son plus grand challenge du moment : recueillir des informations sur le haut combien célèbre Ruby Sheperd. Star montante du mannequinat et source infatigable de rumeurs croustillantes, c'est dans le but de l'espionner que la journaliste avait décidé de roder autour de sa villa.

Essayant vainement de regarder par les fenêtres à l'aide d'une paire de jumelle, elle abandonna vite cette mission espionnage, surtout à cause des voisins qui la menaçait d'appeler la police. Prenant sont courage à deux mains, elle alla frapper à la porte du jeune homme.

Maintenant, une seule chose à faire : trouver un prétexte pour se trouver ici, à cette heure-ci et également trouver une raison d'avoir frapper à cette porte...

Président des élèves Messages : 439 Date d'inscription : 07/06/2008 Age : 35

On frappa à la porte. Ruby était bien loin de s'en soucier, car dans cette grande villa, tranquillement installé dans la veranda, il laissa ses domestiques s'en charger. Une femme d'une quarantaine d'année, en train d'arranger des fleurs dans le hall, se dirigea vers la porte et l'ouvrit avec soin. Devant ses yeux se dessina une silhouette féline, assez jeune et séduisante. La nouvelle conquête de Monsieur ? Elle en doutait fort, Ruby avait présenté une certaine Elizabeth comme étant sa petite amie officielle. Mais bon, on ne savait jamais, Monsieur n'avait jamais été du genre très ... fidèle.

"Bonjour. Que puis-je pour vous ?"

Demanda t'elle avec politesse. Elle ne la laissa pas rentrer, on n'entrait pas dans la villa Sheperd comme ça !

Bonjour, dit-elle avec une sympathie peu convaincante, Je viens pour rencontrer monsieur Sheperd.

Je crois qu'il y a un malentendu, ajouta-t-elle d'un ton mielleux, je suis Felicite Joubert, journaliste chargée de la rubrique people du Trivialle Daily News et je...

... et je viens pour une interview de votre patron.

Qu'attendez-vous donc ma chère ? Rendez-vous utile. Allez appeler votre maitre.

Président des élèves Messages : 439 Date d'inscription : 07/06/2008 Age : 35

La journaliste avait beau avoir pénétré dans la demeure, la domestique ne resta pas sans reste, fulminante elle appela la sécurité. Aussitôt, deux hommes en noir apparurent dans le hall et se dirigèrent vers la jeune femme. Sans aucune pitié et délicatesse, il la saisirent par les deux bras, la soulevant pour la forcer vers la porte, elle ne pouvait pas résister, petite et frêle créature qu'elle était face à ces deux monstres de muscles. Sourds à ses plaintes et à son discours, ils la trimballaient avec une habilité déconcertante.

Qu'elle était bruyante ! Ruby pouvait entendre les éclats de sa voix, qui le dérangeait dans sa lecture. S'il y avait bien une chose que le jeune homme détestait c'était être dérangé. Il fronça les sourcils, tentant de continuer sa lecture, mais rien n'y faisait, cette femme hurlait comme un goret. Il ferma son livre avec agacement, décroisa les jambes et se leva avec souplesse. Il appela Mary pour demander ce qu'il se passait. La jeune femme lui répondit qu'une journaliste était entrée, elle lui spécifia le nom de la femme en question, Ruby soupira. Elle était encore à ses basques visiblement ...

"Merci Mary..."

Dit-il à son amie. Puis d'un pas élégant se dirigea vers le hall. Il soupira de nouveau en la voyant s'exiter pour ne pas sortir de la villa.

"Miss Joubert."

Les gorilles stoppèrent leur gestes et la tournèrent vers leur patron. Ruby, toujours aussi beau, s'avança vers la journaliste, prenant un certain plaisir à la voir ainsi accompagnée. Un léger sourire moqueur se mua sur ses lèvres sensuelles.

"Que me vaut le déplaisir de votre visite ?"

Il fit un signe de tête à ses gardes du corps pour qu'ils relâchent la demoiselle. Cependant, ils restaient à la même place.

C'est malin, vos bouledogues m'ont décoiffé.

Je vous en prie asseyez-vous, dit-elle avec un naturel déconcertant, je suis venue pour une interview, je ferais cette interview

- Monsieur Sheperd, quel effet cela vous fait d'être connu a tel point que tout le monde vous reconnait dans la rue ?