Un cours de Sport assez Difficile... [Adriel]

Kristen avait passer une nuit horrible. Elle ne dormait pas plus de deux heures, avant de se lever, tourner en rond et puis se recoucher. Le manège avait durer toute la nuit et elle était contente d'avoir arrêter son calvaire a 06h, même si elle était énormément fatiguée. Après un cappuccino, une longue douche et avoir enfiler ses vêtements, préparer son sac de sport, elle sortit de chez elle, puis elle prit le bus, dans lequel elle se prenait la tête pour savoir comment rester le plus éloignée possible de son professeur pendant son cours de sport. Deux longues heures. A devoir faire semblant d'être toujours assez "indifférente".

Elle rejoint ses amies, qui commençaient déjà a fantasmer sur Adriel. Elle soupira et les écouta d'une oreille sourde. La sonnerie retentirait dans peu de temps et elle devrait se rendre au gymnase.
Elle songea. Est-ce qu'elle serais capable de rester a l'écart pour cette fois ? Parce que quand Adriel demandait de faire les démos de ses exercices, il choisissait tout le temps Kristen. Puis il la touchait, parfois.
Aujourd'hui, tout était différant. Elle connaissait a peut près ses sentiments, et le moindre de ses contacts, la rendait complètement euphorique.

Et voila que pour la première fois de l'année, elle aurait aimé qu'il soit absent, ou sécher les cours, en allant a l'infirmerie et faire la fausse malade.
Elle était incapable de se tenir loin de lui. Ça lui paraissait carrément impossible. Impossible. La preuve, sa nuit était totalement invivable.
Ses copines la sortirent de ses pensées en gloussant. Elle leva les yeux et croisa les yeux de son professeur.
Elle frémit :

a) Lui sauter dessus.
b) Faire un malaise.
c) Tout faire pour se faire exclure de cours.
d) Inventer un truc débile pour sécher le cours.
e) Faire comme si de rien était, sourire et baisser les yeux.

Elle lui adressa un sourire et baissa les yeux. On prend son courage a deux pieds et on prend l'option "e".


[Désolée pour le retard.. T_T]

C’est très difficilement qu’Adriel mit fin à la sonnerie de son réveil qui devait bien sonner depuis une demi heure. Et c’est encore plus difficilement qu’il mit enfin un pied à terre, s’asseyant au bord de son lit, plongeant sa tête dans ses mains réunies en coupelles.
Il n’avait pratiquement pas dormi, ayant passé sa nuit à cogiter et de se fait, à se tourner et à se retourner dans son lit, trop inquiet et préoccupé qu’il était pour trouver le sommeil.
C’était de la pure folie, une chose insensée qui jamais, ô grand jamais, n’aurais dû se produire. Qu’est-ce qui avait foiré ? Qu’est-ce qui avait fait que tout cela se déroulait ? Pourquoi lui ? N’avait-il pas tout donné pour l’amour du sport et le goût de l’effort ? Oh bien sur, il ne considérait pas tout cela comme une punition, il était ravi qu’une jeune femme s’intéresse à lui. Oui sauf que là, il s’agissait d’une de ses étudiantes, d’une jeune femme dont il n’aurait jamais du tombé amoureux, une jeune femme qu’il ne devait pas voir comme une femme mais comme une simple étudiante. Et le pire, c’était qu’avant cette journée à la plage, il n’avait pas spécialement soupçonné ces sentiments. Oh bien sur, il avait toujours plus ou moins considéré Kristen comme une étudiante ‘à part’ mais…

Fatigué, le jeune homme se leva, ouvrit les volets de la chambre d’Eden. Il avait squatté son lit puisque la demoiselle avait passé la nuit à l’hôpital. Décidément, quel bourreau de travail ! Le professeur de sport se dirigea vers la salle de bain, enleva son caleçon et prit une bonne douche. L’eau était salvatrice, lavant son cœur comme son esprit, lui permettant un nouveau départ pour cette nouvelle journée. Sortant et s’essuyant, il enfila sa tenue de sport qu’il avait préparé la veille : un jogging blanc, un t-shirt de la même couleur, un sweater vert et des baskets blanches. Il se prépara un cappuccino bien fort et attrapa son sac qui contenait ses habits de rechanges et sortit enfin de l’appartement.

Le jeune homme était pensif. La route vers l’université n’était pas longue et pourtant, elle lui sembla interminable. Pourquoi ? Parce qu’il réfléchissait, angoissant à l’idée de trouver Kristen dans son cour de sport. Pour une fois, il aurait aimé qu’elle sèche les cours, mais il se doutait qu’elle n’en ferait rien, trop sérieuse qu’elle était pour cela. Jamais encore elle n’avait loupé un cours de sport et maintenant Adriel se demandait si c’était vraiment pour sa passion du sport ou juste pour le professeur… Non, il la savait sportive, il ne fallait pas tout mélanger.

C’est une main dans la poche de son sweater, son sac balancé négligemment par-dessus son épaule, qu’il franchit les grilles de l’université. Sans un regard, il se dirigea directement vers le gymnase pour poser son sac et se préparer psychologiquement. Entrant dans les vestiaires des professeurs, il posa son sac, s’aspergea le visage d’un peu d’eau fraiche. La sonnerie allait bientôt retentir, il faisait beau, il allait donner son cours sur le plateau extérieur.

Ressortant du vestiaire, le cœur du jeune homme s’emballa alors que son regard croisait celui de Kristen. Elle était là. Elle n’avait pas séché les cours. Adriel allait donc devoir être le plus ‘normal’ possible… Et ça allait être particulièrement difficile.
Elle lui sourit. Et baissa ensuite les yeux. Rester normal… Surtout que la demoiselle n’était pas seule, elle était avec ses amies qui toutes, avaient le regard posé sur le professeur de sport. Ce dernier n’était pas aveugle, loin de là, il savait qu’il plaisait, notamment auprès des jeunes femmes de l’université. Cela ne l’étonnait même plus.
Inspirant profondément, il se dirigea alors vers le petit groupe de filles dont faisait partit Kristen. Adoptant un air faussement détaché, il accrocha un grand sourire sur son visage et entama la conversation.

"Bonjour les filles ! Prêtes pour le cours d’aujourd’hui ?
Allez vous changer et rejoignez moi sur le plateau, nous allons profiter du beau temps, ce serait dommage de s’enfermer avec ce grand soleil, vous ne croyez pas ? Et faites passer le mot aux autres."

Souriant toujours, il se détourna des jeunes femmes et se dirigea vers le plateau. A l’intérieur de sa poitrine, son cœur cherchait à tout prix à se faire la malle…
Ca allait être une longue journée…


[De quel retard? xD Sinon, j'adore: "on prend son courage à deux pieds" xD]

"Bonjour les filles ! Prêtes pour le cours d’aujourd’hui ?
Allez vous changer et rejoignez moi sur le plateau, nous allons profiter du beau temps, ce serait dommage de s’enfermer avec ce grand soleil, vous ne croyez pas ? Et faites passer le mot aux autres."


Kristen leva les yeux et le fixa en train de parler. Quel air détaché. Ca faisait rêver. L’art de faire semblant. Elle avait presque envie de rire. Ce n’était pas amusant du tout, mais le fait qu’il ai l’air de se contrôler et d’avoir mal de le faire, tout comme elle, lui donnait envie de rire.

Ses amies buvaient ses paroles puis elles entraînèrent Kristen dans les vestiaires, après le monologue de son professeur. Tous les élèves de sa classe suivirent le mouvement et tout le monde se retrouva dans les vestiaires. Sa bande s’empressa d’hurler les ordres d’Adriel en informant que le cours se déroulerait sur le plateau au autres. Elle retira son jeans et enfila son survêtement. Elle enleva son gilet et resta en t-shirt. Elle pris ses converses et les lassa. Maintenant, les filles de son groupe, piaillaient pour savoir laquelle d’entre elles Adriel avait regarder quand il était arriver.

Elle fit un sourire mais ne prononça aucun mot. Elle attacha ses cheveux en queue haute et mis du déodorant. Elle empoigna sa bouteille d’eau et fit un regard circulaire dans les vestiaires. Toute les filles se maquillaient et se recoiffaient en espérant plaire a Adriel ce qui l’exaspéra un peu. Elle sortit des vestiaires et déjà pas mal de garçons étaient près, ainsi que trois quart filles qui ne s’intéressent pas vraiment au professeur, mais qui préfèrent transer sur leurs cours de maths. Elle posa sa bouteille dans un coin et se mêla au groupe de garçon en leur disant bonjour. Kristen était certes discrète, mais elle s’entendait très bien, avec tout le monde dans sa classe. Elle commença à parler avec eux, tout en veillant, à accorder quelques regards a son professeur de temps a autre. Les filles dans le vestiaire se pomponnaient toujours.

S’il avait pu, Adriel se serrait retourné pour regarder Kristen, pour croiser son regard. Mais il était entouré d’élève et à coup sur, ce geste aurait paru suspect à l’assemblée de personne qui était là. Alors, il se contenta de marcher droit et vite vers le plateau de sport, calmant comme il le pouvait, le stress qui lui enserrait le cœur, ce cœur qui voulait sortir de sa poitrine et retrouver l’étudiante. Il devait préparer le terrain pour le cours du jour.
Le jeune homme ne voulait pas réfléchir, ne voulait pas penser que cette journée allait être longue et particulièrement compliquée.

Le professeur de sport se dirigea vers la salle où étaient rangées les affaires de sports, nécessaires pour le bon déroulement du cours de sport. Il en sortit un grand et épais tapis, puis un second, puis un troisième. Il les posa ensuite, de façon à tapisser le sol, protection obligatoire pour le sport qu’ils allaient voir aujourd’hui. La lutte. Ouai forcément. Frocément ? Oui, le jeune homme avait toujours l’habitude de prendre Kristen pour montrer aux autres ce qu’il fallait faire. Allait-il déroger à ses habitudes à présent ? Cela pourrait légitimement paraitre louche alors mieux ne valait certainement pas…

Déjà les premiers jeunes hommes de son cour arrivaient, Adriel ne leur porta aucune attention. Du moins, jusqu’à ce que l’étudiante les rejoigne. Le jeune homme la regarda alors et quelque chose se passe en lui. Un sentiment, un ressentit qu’il n’avait pas l’habitude de ressentir. Il n’aimait pas la voir avec ces mecs, ces petits coqs débiles qui roulaient des mécaniques. Non il n’aimait pas ça du tout. Il fronça les sourcils. Jalousie, vous pensez ?
Le jeune homme se détourna, enleva son pull avant de le laisser sur un des bancs qui longeait le plateau. Peu à peu les étudiants arrivaient. Un petit groupe de filles arriva près du jeune homme, qui était revenu près des garçons, toutes gloussantes et adoptant des airs particulièrement stupides. Elles étaient toutes maquillées.
Adriel soupira. Elles étaient ridicules. Et il n’était pas d’humeur.

"Mesdemoiselles, on est à un cours de sport là, pas à un défilé. Allez vous démaquiller.
On commence le cours sans vous."

Adriel se plaça ensuite sur les tapis et intima le silence à ses élèves.

"Bon on arrête de bavasser là.
Aujourd’hui on va étudier la lutte. Vous pouvez donc directement vous débarrasser de vos chaussures."

Son retard parcourait l’assemblée de ses élèves, en évident bien sur de trop s’attarder sur le visage de la jolie brune.

Quand Kristen vit les filles maquillées comme des voitures volées sortir du vestiaire elle se retenait de rire. Certaines d’entre elles ressemblaient à des clowns, avec leurs tentatives vaines pour ressembler a quelque chose. Heureusement certaines filles savaient bien se camoufler le visage, comme la bande de Clones de Barbie, pour rattaper le massacre qu'avait fait endurer les autres a leurs visages. Mais Adriel n’avait visiblement pas prit a leur petit jeu et les avaient renvoyer sèchement se débarbouiller.

"Mesdemoiselles, on est à un cours de sport là, pas à un défilé. Allez vous démaquiller.
On commence le cours sans vous."

Comme les élèves qui ne semblaient pas vouloir séduire le professeur, elle se dirigea vers le plateau ou étaient alignés quelques tapis.

"Bon on arrête de bavasser là.
Aujourd’hui on va étudier la lutte. Vous pouvez donc directement vous débarrasser de vos chaussures."

Bah dis donc. Monsieur était d’excellente mauvaise humeur aujourd’hui. Et elle savait pertinemment que c’était en partie sa faute. Elle retira ses chaussures et frissonna. Il avait dit lutte ? Lutte ? LUTTE ? L-U-T-T-E.
Elle regarda les autres élèves et son professeur qui la regardait aussi, puis elle baissa aussitôt les yeux vers ses chaussures. Maintenant, c’était clair, rien qu’avec son regard, elle savait qui devrait se taper la démonstration.
Non mais la lutte, les mecs. La lutte. Elle se mordit la lèvre. Dans la lutte on se fonce dessus, on se touche, c’était bien ça le pire. Qu’elle devrait le toucher, elle qui pensait compter sur la distance, aujourd’hui, pendant le cours.
Aussi, il était obligé de choisir ce sport ? L’endurance, c’est bien. Ou du foot, du handball. Non non, fallait que ça tombe sur la lutte, hein. Soit ce mec était maso, soit il faisait exprès pour la mettre en colère elle aussi.

Les autres filles, maintenant démaquillés se tenaient près des tapis et enlevaient leurs chaussures. Tout le monde attendait des instructions, pendu à ses lèvres. Mis à part Kristen, qui fixait toujours ses chaussures avec un élan de peur. Il n’était pas trop tard pour inventer une excuse et se défiler. Inventer un mal de ventre ou jouer un malaise. Marcher sur les tapis et trébucher, puis faire semblant d’avoir mal a la cheville.

Les autres se pressaient de commencer et pas elle, pour une fois. Elle qui adorait tellement les démos, pourtant. Ce n’était plus du tout amusant, maintenant. Le moment se faisait attendre et s’était encore plus torturant. Elle soupira et leva les yeux. Elle attendait l’instant ou il prononcerait son prénom, comme une sentence.

Tous les élèves s’exécutèrent sans mot dire, comprenant parfaitement au ton qu’employait le professeur, que l’heure n’était pas à la rigolade. Adriel n’était pas de si mauvaise humeur que cela mais voir Kristen en compagnie d’autres mecs l’avait sérieusement agacé.
Oui, tous s’exécutaient, sauf la jolie brune en question. Le jeune homme la fixa, un regard et une expression neutre sur son visage avant que l’étudiante ne détourne la tête. Il lui fallait être, ou du moins paraître totalement normal aux yeux de ses autres étudiants et la normalité et la routine faisait qu’il était obligé de choisir la jolie brune pour la démonstration. Il en avait toujours été ainsi et ça ne pouvait pas changer.

Toutefois la jeune femme ne bougeait pas et alors que tous ses étudiants avaient enlevés leurs chaussures et revenaient tranquillement vers le professeur de sport, elle était la seule qui n’avait pas encore exécuté son ordre.
Le jeune homme croisa les bras et fixa Kristen avant de prendre la parole.

"Et bien Kristen, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Dépêches-toi, je t’attends pour la démonstration."

Et sans un mot de plus, il se dirigea vers l’un des tapis et attendit qu’elle le rejoigne.
Oui, il était obligé, pas le choix, la question ne se posait même pas. Une réaction différente aurait éveillé les soupçons de ces jacasseuses commères, adeptes de ragots. Et plus ils étaient croustillants, meilleur c’était, telle était leur politique. Alors forcément…

Adriel posa les mains sur ses hanches en regardant la jeune femme revenir vers lui d’un pas lent. Visiblement cette situation ne lui convenait pas plus qu’à lui. Mais il n’avait pas le choix et surtout pas le choix du sport. C’était un programme et c’était la suite logique de ce qu’il avait prévu pour sa classe. Il n’allait pas changer tous ses plans parce que maintenant Kristen n’était plus vraiment une étudiante. Enfin si mais…

Arrivée à sa hauteur, le jeune homme se rapprocha encore et fixa l’assistance.

"Bon, je vais vous montrer les bases de ce sports qui à toujours existé. Je pense que vous savez tous que c’est un sport qui était au programme des premiers jeux olympiques, se déroulant en Grèce antique."

Il marqua une courte pause avant de reprendre la parole.

"Il va falloir que vous teniez fermement les épaules de votre adversaire et vous allez devoir le faire tomber avec la force de votre buste ainsi qu’avec votre jeu de jambe."

Le jeune homme joignit aussitôt le geste à la parole, empoignant les épaules de Kristen, son regard rencontrant ses pupilles.

"Et bien Kristen, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Dépêches-toi, je t’attends pour la démonstration."


Elle leva les yeux et plongea ses pupilles dans les siennes.
« QU’EST-CE QUI T’ARRIVE ? » Non mais, la question qu’il ne faut pas poser. Surtout qu’il connait parfaitement la réponse. La situation était embarrassante. Elle avait un creux dans le ventre. Un nœud. Elle serra les dents, baissa les yeux a nouveau, sans répondre, tira sur ses lacets et retira ses chaussures. Elle se redressa, regarda ses camarades de classe, qui paraissaient extrêmement chanceux, aujourd’hui. Elle avança sur les tapis, sous le regard des filles haineuses qui ne la quittaient pas des yeux, en regardant ses chaussettes violettes a motif rouge. Elle serra les points, ondula ses doigts et se mit au centre des tapis.

"Bon, je vais vous montrer les bases de ce sports qui à toujours existé. Je pense que vous savez tous que c’est un sport qui était au programme des premiers jeux olympiques, se déroulant en Grèce antique."

Face a Adriel, elle inspira un long moment en l’examinant. Il était beau en blanc. Sa veste verte contrastait parfaitement, et étant un peu ouverte, son haut dessinait les formes de son torse. Elle déglutit et ferma les yeux en expirant. Il s’approcha. Maintenant, elle pouvait sentir son parfum. Elle se pinça la lèvre en resserrant ses cheveux liés en queue de cheval puis elle ajusta son t-shirt en tirant un peu dessus.

"Il va falloir que vous teniez fermement les épaules de votre adversaire et vous allez devoir le faire tomber avec la force de votre buste ainsi qu’avec votre jeu de jambe."

Il tendit les mains vers elle pour les posés sur ses épaules. Elle avait l’impression de revivre l’instant ou la vague avait rencontrer sa planche et ou elle avait chuter dans l’eau. Ses mains sur ses épaules la coulait et la renversait complètement. Elle remarquait a quel point n’importe quel contact venant de lui, lui avait manquer. En même temps, elles la maintenait debout, parce que ça lui rappelait le regard inquiet qu’il avait quand elle est remonté a la surface, les baisers qu’ils avaient échanger...
Elle frissonna.

Leurs regards s’accrochèrent. Elle resta immobile comme figée. D’un instant a l’autre, elle se retrouverait sur le dos. Elle le savait et pourtant elle ne bougeait pas. Elle ne répondait pas a sa démonstration. Elle n’était pas présente comme d’habitude, elle n’arrivait pas a participer. Elle était bloquée, elle se contenait.
Elle fronça les sourcils et poussa un faible frémissement. C’était vraiment trop difficile de se tenir près de lui sans pouvoir rien faire. Sans pouvoir faire ce qu’elle voulait. Ce dont elle avait besoin.
Ce qui lui manquait.