Nom: de Vanyangel
Prénom(s): Camille, James, Eudes, Liévin [Précision importante: le perso est un garçon, pas moi!
]
Surnoms: il abhorre le surnom souvent donné de "Cam". Par ailleurs, dans son ancien lycée, ses condisciples le surnommaient l'Ange, ou Prince Charmant, à la fois pour ses manières et pour son physique pas déplaisant.
Age: 17 ans
Profession: Lycéen
Description Physique: Assez grand (aux alentours d'un mètre quatre-vingts) et mince, Camille possède des cheveux châtain clair coupés ni trop courts ni trop longs. Ses yeux sont bruns, et il a de longs cils noirs. Son teint clair, pesque pâle, indique qu'il n'est pas adepte du bronzage poussé et il garde par ailleurs un visage toujours impassible. Les seules émotions qu'il exprime de temps à autre passent par son regard qui s'illumine alors. Sinon, il garde une apparence blasée. Au niveau vestimentaire, il est toujours très élégamment habillé de vêtements de grandes marques de luxe. Il porte également la chevalière de sa famille. Quant au sport, il pratique le tennis et la natation. Il est également bon danseur.
Il conserve également, sur le torse, des cicatrices reçues lors de son passage à tabac par deux malfrats, où il avait eu deux ou trois côtes bien abîmées.
Caractère: Aux autres, il apparaît généralement froid et blasé, sans pour autant tomber dans la prétention ou la vanité. Assez sensible en réalité, il en a plus qu'assez du monde d'apparences et de paillettes, pleinement hypocrite, de ses parents qui l'entraînent de soirées en réceptions prestigieuses. Il aimerait s'en sortir, pouvoir respirer de temps à autres une bouffée d'air pur mais il n'a encore rencontré qu'une fois quelqu'un susceptible de l'aider, un véritable ami qui l'aimerait pour lui et non pour son nom ou sa fortune et cela n'a pas duré [cf Histoire]. Il affecte donc une certaine distance avec tout ce qui l'entoure. Par ailleurs plutôt intelligent et cultive, il brille dans les rallyes organisés entre jeunes de bonnes familles. Galant cavalier, il est également très recherché des filles, d'autant plus qu'il n'est pas particulièrement laid. Sa soif d'absolu, de vivre quelque chose de vrai n'a pas encore été assouveie et au fond de lui, même s'il ne se l'avoue pas, il cherche encore désespérément de quoi la satisfaire et rompre la monotonie de sa vie. Il serait prêt à tout pour cela.
Goûts: Il aime la lecture, des grands classiques aux romans fantasy actuels. Il n'apprécie pas vraiment le réalisme mais aime Chateaubriand, Hugo, Tolkien etc. Cet amour de la lecture lui a donné l'envie d'écrire mais il reste très secret sur ses productions.Par ailleurs, il joue également du piano depuis une bonne dizaine d'années et compose également des morceaux qu'il garde là encore pour lui. Il aime également l'histoire sous toutes ses facettes et se passionne pour l'histoire du monde. Il n'a aucun don artistique mais s'est documenté sur les grands noms de l'art. Il n'aime pas du tout l'art du XXème siècle, qu'il trouve complètement absurde. Pour lui, le sens de l'art, celui du beau est en train de se perdre.
Autre particularité: Il s'exprime avec une politesse exacerbée et un riche vocabulaire qui surprennent toujours un peu ceux à qui il parle pour la première fois. On ne s'attend généralement pas à un tel niveau de langage chez un adolescent.
Pouvoir:(réservé aux mutants) --- (il n'y en a plus besoin, je crois)
Groupe Sanguin: O+
Votre Histoire: Issu d’une famille ancienne et noble, Camille est le fils unique de James de Vanyangel, richissime homme d’affaire et de Léna, actrice et mannequin, qui l’ont laissé grandir seul dans l’immensité du manoir familial. Le garçon, naturellement rêveur, n’a guère l’habitude de se lier avec les gens qu’il rencontre. Curieux de nature, pour tromper sa solitude, il se passionne pour les livres et toutes les connaissances qu’ils renferment, les trouvant souvent bien plus intéressants que ses amis de rallye ! Il en vient parfois à regretter de ne pas être un vampire ou tout autre créature éternelle pour pouvoir enfin assouvir sa soif de savoir. Il n’est pourtant pas asocial, ayant été élevé pour briller dans la société et dans la pleine conscience de son rang. Il est poli, courtois, et tous les adjectifs de même sorte que les adultes veulent bien lui attribuer mais auxquels il ne prête guère d’attention. En bref, il présente une façade parfaite, celle qu’on attend de lui dans le monde d’illusions et d’apparence qu’il fréquente, celle qui cache et dissimule ses blessures.
En effet, il n’en a pas toujours été ainsi. Autrefois, Camille recherchait autre chose que ces artifices qu’il côtoie tous les jours et qui font rêver les autres qui ne les connaissent pas vraiment. Beaucoup l’envient pour sa position, le fait qu’il soit personnellement en relations avec une grande partie des stars de la planète. Lui s’en fichait et préférait vivre loin de cet univers rongé par l’obsession de l’argent et du pouvoir.
La seule fois où il a eu l’occasion d’échapper à ce monde, l’histoire a mal tourné et la seule qui ait tenté de l’aider est morte. Le garçon s’est alors complètement replié sur lui-même et s’est laissé engloutir par ce monde d’hypocrisie. Il a renoncé à y échapper de peur de provoquer le malheur de quelqu’un d’autre. Il n’a jamais raconté ce qu’il s’était passé ce soir-là et les jours précédents mais l’affaire avait fait grand bruit à l’époque –pas pour les mêmes raisons.
Un soir, rentrant du lycée, il avait aperçu une jeune fille poursuivie par deux hommes. Il était intervenu et tous deux avaient réussi à échapper aux bandits. Ils s’étaient par la suite liés d’amitié malgré la grande différence sociale qui régnait entre eux. Mais Lorraine, l’adolescente, n’y prêtait aucune attention. Son enthousiasme, sa joie de vivre étaient communicatifs et peu à peu, Camille s’était laissé attirer par elle, constatant de plus en plus amèrement le vide de sa vie jusqu’à cette rencontre miraculeuse. Il avait l’impression de renaître, de découvrir la vie, lui qu’on disait si blasé. Il avait commencé à rejeter les soirées auxquelles le conviaient ses relations, préférant discuter avec Lorraine. Il aurait dû comprendre que c’était trop beau pour durer, qu’un tel bonheur ne pouvait qu’être éphémère, que les gens comme lui ne pouvaient tout avoir, mais, persuadé du contraire, il avait pensé que cela durerait toujours. Inepte qu’il avait été ! Les deux hommes sur la trace de la jeune fille avaient appris qui il était et tout le parti qu’il pourrait tirer de lui. Passant de nouveau à l’action, ils avaient cette fois enlevé Camille alors que Lorraine et lui se promenaient tranquillement. Il avait tenté de se défendre, poussant son amie à fuir, mais il ne s’était jamais réellement battu et, face aux deux brutes, il n’avait aucune chance. Ceux-ci l’avaient rossé pour se venger de leur avoir fait perdre leur proie la fois précédente.
Les journaux avaient fait leurs gros titres de l’évènement, la disparition de l’héritier d’une des plus grosses fortunes du pays. Officiellement, les parents, bien sûr, avaient accepté de payer la rançon, prêts à tout pour récupérer leur fils, pleurant toutes les larmes de leur corps devant les caméras. « Scarlett est vraiment une excellente actrice », avait pensé Camille après coup en découvrant les articles. Officieusement… ils n’étaient pas mécontents de la publicité apportée par toute l’histoire et n’entendaient pas perdre une partie de leur fortune, avis partagé par les policiers qui mirent tout en œuvre pour retrouver Camille sans que la famille ait à débourser un sou. Ayant également des liens avec la Mafia locale, M. de Vanyangel avait fait appel à ces relations pour avoir des renseignements sur l’endroit où était détenu son fils. Lorraine s’était également mise en chasse de son côté. Elle avait aperçu la voiture utilisée lors de l’enlèvement. Celle-ci était sale, couverte d’une poussière qu’elle savait ne trouver que dans un seul quartier de la ville. Elle avait alors mené sa propre enquête et fini par découvrir le lieu où était retenu Camille. N’osant perdre du temps en avertissant la police et de crainte de n’être prise au sérieux, elle était intervenue elle-même pour le délivrer. Affaire qui s’était révélée plus ardue que prévu, les bandits ayant tabassé l’adolescent n’y étant pas allés de main morte. Ils avaient néanmoins fui tous les deux ; ils s’en étaient presque sortis quand l’un des bandits avait débarqué. Il avait dégainé son arme et fait feu à plusieurs reprises. Camille voulut s’interposer devant Lorraine, mais il ne fut pas assez rapide et la jeune fille s’effondra. Morte pour avoir voulu le sauver. Camille n’avait été que légèrement touché. Une patrouille de police qui passait dans les environs était intervenu en entendant les coups de feu. Le retour du fils disparu fut salué à grands cris, on vanta les mérites des forces de l’ordre et l’affaire fut oubliée dans les quinze jours qui suivirent par la quasi-totalité des gens. Mais pas par Camille.
En plus des cicatrices qu’il conservait, le souvenir de Lorraine le hantait. Désespéré de la revoir, il arpentait sans cesse les rues qu’ils aimaient fréquenter, pensait l’apercevoir courant vers lui avant de réaliser qu’il s’agissait d’une autre. Lui toujours si sobre avait commencé à boire le soir, en solitaire, dans des lieux très isolés. Il avait plus d’une fois terminé ivre mort mais dissimulant son identité à ceux qui le ramassaient ses parents n’avaient jamais eu vent de cela. Depuis, il avait appris à connaître ses limites en la matière. Puis cette manière d’oublier lui était passée d’un coup. Là encore, Lorraine l’avait aidé. Un jour de Toussaint, alors qu’il était allé fleurir sa tombe, il avait cru la voir, le regardant d’un air soucieux tout en désignant une bouteille sur le sol. Bouleversé, à force de volonté, il était parvenu à se sevrer seul et ne boit plus guère à présent, sauf les soirs où vraiment, il a l’impression de n’en plus pouvoir, de souffrir de cette blessure au cœur qui refuse de guérir. Sachant bien que ses soucis ne paraîtraient pas bien graves à un autre, que peu de gens refuseraient la chance de vivre dans le luxe et l’abondance, sans aucun souci d’ordre matériel, il s’était laissé happer par ce monde de paillettes, tenant le plus parfaitement du monde son rang et sa place, et paraissant oublier toutes ses rêveries et tous ses espoirs. Physiquement, il est donc en pleine forme ; moralement, il sait que le bonheur se trouve ailleurs que dans ce qu’il mais a ((presque)) abandonné l’espoir de le trouver un jour.
Peu de temps auparavant, ses parents avaient acheté une nouvelle demeure à Trivialle ayant trouvé la ville à leur goût. Le lycée leur convient également très bien et ils viennent juste d’emménager.
Célébrité utilisée: [je n'en ai encore aucune idée...]
HJ:
Age: 18 ans
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